Origine de nom de Babar

 

Babar c’est un nom composé, d’origine du dialecte local (chaoui) :

BAB : Porte

AR :   Lion

Babar = Porte de lion

Ce nom donnait à ce village à l’époque ou le lion été très présent dans cette région, donc le lion à donner son nom a Babar, et par la suite cette espèce connu par le nom de : lion de Barbarie ou « lion de l’Atlas »  

             

 

 Depuis l'Antiquité l'homme chasse le lion. C'est d'ailleurs, lorsque l'animal est adulte, son seul prédateur (les lionceaux laissés seuls peuvent être la proie des léopards, des hyènes ou même de lions étrangers au groupe). L'homme chasse le lion pour assurer la sécurité de ses troupeaux, pour se protéger, mais aussi comme preuve d'un signe extérieur de vaillance.

Les Chaoui, il y a environ 3 000 ans, ont défendu leurs foyers contre les lions mais ne constituaient pas vraiment une menace pour la population des lions de Barbarie.

C’est dans l'Empire romain que la population des lions de Barbarie s’est réduite à un petit nombre pour la première fois.

Les empereurs romains ont cherché à divertir les gens et à les rassurer sur le fait que leur civilisation avait le contrôle sur la nature. Les anciens Romains importaient des lions des Aurès pour les utiliser dans les jeux du Colisée à Rome et d'autres arènes.

Le carnage a pris fin après six siècles, mais les problèmes des Lions de Barbarie n'étaient pas terminés. Avec l’arrivée des Arabes et l’augmentation de leur présence, les lions se sont progressivement retirés. Ils représentaient une nuisance et une récompense était offerte pour chaque lion détruit.

   Lion de Barbarie, parc zoologiques de la Tête d'Or à Lyon (France)

 

Les Turcs ont encouragé la mise à mort des lions en payant à bon prix leurs peaux.  En 1872 l’administration française représentait par le Dijonnais Charles Bombonnel (1816-1890), donnait une prime  de (40.- FF seulement, pour chaque lion tué). De nombreux Français en Aurès sont devenus des chasseurs de lions sans relâche. Plus de 200 Lions de Barbarie ont été tués entre 1873 et 1883. Le dernier Lion d’Algérie, dite lion de Barbarie ou " lion de l'Atlas "  ayant été tué dans les forêt de l’Aurès Nementcha en 1922 par les colons.

 

 

 

                                      Connaitre Babar

 

         Babar c’est un village d’Algérie située au nord-est  dans la région des Aurès, elle occupe une position géographique entre la chaîne steppique et les hauts plateaux de Nementchas, ce qui lui donne un caractère forestier agro-pastoral et saharien. La région se caractérise par trois climats : - Un climat très rude en hiver, modéré en été dans les régions montagneuses centrales.- Un climat modéré en hiver, chaud et sec en été dans les steppes sahraouies du sud.- Un climat très froid en hiver, sec en été dans les hautes steppes au nord.

Latitude Décimale :    35.1630560
Longitude Décimale : 7.1047220

Latitude Degrée :       35°9‘47"N
Longitude Degrée :    7°6‘16"E .

 

 Cette diversité climatique a donné à la région un penchant naturel multiple conférant des spécificités touristiques non négligeables.

Données sociales les habitants de la wilaya sont estimés a 366400 repartis à travers 21 communes et daïra, exerçant diverses activités, l’agriculture en premier lieu,suivi du commerce. Malgré les mutations sociales connues par le peuple algérien, la société Babarienne est restée conservatrice à travers sa population, son identité et la tradition de la région, la femme Babarienne porte encore le voile traditionnel propre à la région et se pare de bijoux en argent. Dans les maisons Babarienne demeurent toujours les plats traditionnels tel que le plat de Barboucha ou couscous, le R’fiss ainsi que plusieurs plats très célèbres.

 

 

Aperçu Historique 

 

 

          Aux premiers temps des civilisation, l’histoire de Babar se confond avec l’origine de la berbérité et de son évolution, son territoire, a été dans l’antiquité ; le théâtre d’importants événements, qui ont marqué l’histoire de l’Algérie.

il fut le refuge des grand aguellids berbères tel : labdas, et la légendaire reine El Kahina. Khenchela, que les romains dénommèrent « Mascula » fut créée au premier siècle après JC par la troisième légion romaine « Augusta ». L’importance et le nombre des ruines disséminées un peu partout, sur son territoire attestent de la vitalité de la région et de la présence agissante des romains qui s’étaient développés le long des grandes voies de pénétration militaires (essentiellement : theveste-lambese passant par mascula et Baghai).

Elle fut le premier rempart dans la conquête de l’Aurès par les byzantins. Au moyen âge, Baghaï & Mascula… connurent une vie florissante riche en événements, jusqu'à l’arrivée des Turcs qui n’exercerent sur Babar et ses environs qu'un contrôle intermittent.

 

 L’occupation française : Babar fais partie de la tribu du Djebel CHECHAR, composée de populations berbères, comprend les Douars ( ALIENNAS, BABAR,CHECHAR,OULDJA, KHANGA SIDI NADJI ,OULDJA, TABERDGA).

Les fractions du douar qui se sont montrées rebelles sont celles des Ouled Amrane et des Ouled Tifough du douar ALIENNAS, et celles des Beni- Imloul, des Bradja et d’OULDJA, du douar OULDJA CHECHAR.

La tribu du Djebel CHECHAR fit sa soumission au Général BEDEAU en 1845. Son chef, SI MOHAMMED TAYEB BEN NACER BEN SIDI NADJI, marabout de KHANGA SIDI NADJI, qui disposait à l’époque de l’influence religieuse et de l’autorité politique, dissuada ses coreligionnaires de leurs idées de résistance et se rendit lui même au devant de la colonne.

Au moment du siège de ZAATCHA, un marabout de la Zaouia de KHIRANE (douar ALIENNAS), SI ABDELHAFID, prêcha la guerre sainte, et fit appel aux khouans de l’ordre des Rhmania dont il était le moquaddem. Il réunit quatre à cinq mille Chaouis de la tribu DJEBEL CHECHAR et de celles des BENI BOU SLIMANE et de l’AHMAR KHADDOU (AURES mixte), se mit à leur tête et marcha sur BISKRA. Battu à SERIANA, au débouché de l’Oued EL ABIED, par le commandant DE SAINT GERMAIN, ce marabout s’enfuit en TUNISIE. 

En 1850, le Général DE SAINT ARNAUD parcourut la tribu du Djebel CHECHAR pour ramener la population dans le devoir. Sa colonne se rendit, par KHENCHELA et BABAR, à DJELLAL et KHIRANE (douar ALIENNAS) à OULDJA (douar OULDJA CHECHAR, fraction du même nom) et KHANGA SIDI NADJI (douar du même nom). Le 1er juin 1850, à OULDJA, deux soldats furent assassinés pendant la nuit. Le Général donna vingt-quatre heures aux indigènes de la fraction pour livrer les coupables. Au lieu d’obéir, ceux-ci abandonnèrent leur pays. Les troupes se lancèrent à leur poursuite. Vingt-cinq fugitifs furent saisis et fusillés sur le champ, les récoltes furent incendiées et le village d’OULDJA détruit. Cet exemple calma toutes les velléités d’insoumission, et l’autorité française fut désormais assez bien assise dans la tribu du Djebel-CHECHAR pour en faire assurer la police par les indigènes eux-mêmes.

En 1859, la tribu du Djebel-CHECHAR prit fait et cause pour nous, sauf quelques indigènes de la fraction des Beni Imloul Ce furent des habitants de cette tribu qui firent prisonniers le Marabout SI SADOK BEN EL HADJ, de TIMERMACINE, et ses trois fils, organisateurs d’une révolte dans la tribu de l’AHMAR KHADDOU (AURES mixte), en fuite devant la colonne victorieuse du Général DESVEAUX.

En 1871 et en 1879, les indigènes de la tribu du Djebel-CHECHAR restèrent sourds aux excitations des rebelles, bien que le signal de l’insurrection eût été donné par un moquaddem de l’ordre des Rahmania dont la Zaouia mère est à KHEIRANE, (douar ALIENNAS). Au contraire, lorsque le Chérif MOHAMMED AMEZIANE, chef de l’insurrection de 1879, vaincu à R’BAA (9 juin 1879), s’enfuit devant nos troupes, un grand nombre de ses partisans, croyant trouver aide et protection parmi le habitants de la fraction des Beni Imloul ( douar OULDJA CHECHAR), se rendit chez ceux-ci, par la vallée de l’Oued GUECHTANE. Leur espoir fut déçu Les Beni Imloul razzièrent sans pitié leurs coreligionnaires. Ils s’emparèrent de tous leurs troupeaux au passage D’EL MA EL ABIOD, qui des gorges de l’Oued EL ABIOD donne accès sur le plateau de MESARA, et les insurgés, continuant leur fuite, allèrent tomber, à ZERIBET EL OUED, sous les coups des spahis et des goums du Djebel CHECHAR.

Depuis cette époque, et jusqu’en 1916, la tribu du Djebel CHECHAR a toujours vécu, en paix uniquement préoccupée de ses intérêts matériels. 

Rébellion de 1916

C’est en octobre 1916, au moment des opérations, de la commission de tirage au sort de TABERDGA, pour les conscrits de la classe 1917, que les premiers indices de rébellions apparurent dans les fractions Beni-Imloul, Bradja et Ouldja du douar OULDJA CHECHAR.

Le mouvement ne tarda pas à gagner les fractions Ouled Tifough et Ouled Amrane, du douar ALIENNAS .

La situation empirant tous les jours, l’envoi d’une colonne dans la tribu du Djebel CHECHAR fut décidé.

C’est seulement lorsque cette colonne vint s’installer à TABERDGA que les cheikh des Beni Imloul, des Bradja et Ouldja effrayés par les conséquences que leur conduite coupable pouvait avoir pour eux, résolurent de s’employer à faire rentrer leurs administrés dans l’ordre. Ceux des Bradja et d’Ouldja ont réussi. Quant à celui des Beni Imloul, son incapacité notoire ne lui a pas permis de venir encore complètement à bout d’une situation déplorable qu’il a laissé s’établir sans réagir

Les divers personnages religieux de la tribu du DJEBEL-CHECHAR, ont, en général, observé une attitude très correcte,

 

                                                            

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